CDT
Conseil de Développement Territorial du Pays de Langres
Une association plurielle : pour les citoyens, les associations, les syndicats, les organismes publics et parapublics, du Pays de Langres (communautés de communes de Auberive, Vingeanne, Monsaugeonnais, des Savoirs faire et du Grand Langres
Sécurité Sociale de l’Alimentation : Lien viso des Amis de la Conf
Sécurité Sociale de l’Alimentation : argumentaire
Débat organisé par le CDT et la Régie Rurale du Plateau
Thème
Participation aux travaux du CNA (Conseil National de l’Alimentation) sur la prévention et la lutte contre la précarité alimentaire.
Le CNA souhaite recueillir l’avis de citoyennes et citoyens sur la question suivante
Que faut-il pour que chaque personne ait un accès digne à une alimentation suffisante de qualité ?
Quand, où, comment, qui ?
Document de préparation du CNA ici
Ce débat aura lieu le samedi 5 mars 2022 de 10h à 12h à Langres, salle Jean Jacques Rousseau RDC de l’Hôtel de Ville.
Il est ouvert à toute personne sensibilisée au thème de l’alimentation : individuelle, association, professionnelle de l’agriculture ….
Sujets abordés et documents
Créons une Sécurité Sociale de l’Alimentation pour enrayer la faim.
Wikipédia : concepts.
Bastamag. Permettre à chacun de manger à sa faim : l’idée d’une « Sécurité Sociale de l’Alimentation » ici
Les réponses apportées à la précarité alimentaire.
La SSA (Sécurité Sociale de l’Alimentation)
- site internet et vidéo de présentation
- bande dessinée « Encore des patates » , en ligne (1er chapitre uniquement) ou à commander
- dossier complet de la Sécurité sociale de l’Alimentation (10 mai 2020). ici
- Civam présentation de la SSA . 6 décembre 2021. ici
- Bénédicte Bonzi, anthropologue. Du don à la notion de violences alimentaires. 31 janvier 2022. ici
- SSA les bases du fonctionnement en trois minutes ! 15 mars 2019. ici
- Diaporama de présentation de la précarité et de l’aide alimentaire ainsi que de la sécurité sociale de l’alimentation. Débat CDT 5 mars 2022. ici
- SSA, financement, effet selon le revenu. janvier 2022. ici
- SSA, présentation rapide, contexte et principes. ici
- SSA et repas à 1 euro pour les étudiants. Vidéo Greenspeace. 24 mars 2022. ici
- Charte des groupes locaux ici
- CDT visio SSA du 04-04-2022 ici
Dossier Reporterre. ici
En France, nous peinons encore à mettre à l’abri de la faim. Les auteurs de cette tribune proposent donc la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation, pour plus d’équité sociale, pour transformer notre modèle agricole et prendre ainsi soin de l’environnement.
Les auteurs de cette tribune sont Ingénieurs sans frontières – Agricultures et Souveraineté alimentaire (ISF-Agrista), une association composée majoritairement d’agronomes qui œuvrent pour la souveraineté alimentaire et la mise en place de modèles agricoles respectueux des équilibres socioterritoriaux et écologiques, et le Réseau Civam, qui met en lien les agriculteurs, les ruraux et la société civile pour promouvoir une agriculture plus économe, autonome et solidaire visant à nourrir, préserver et employer dans les territoires.
Sécurité sociale de l’Alimentation
Cette réflexion reprend la notion de souveraineté alimentaire, qui associe conjointement la défense des producteurs d’alimentation et le respect de l’environnement, pour y ajouter les enjeux mis en lumière par le droit à l’alimentation.
Différentes organisations portent en France ce concept, travaillant parallèlement et de consort : Ingénieurs sans frontières-Agrista, Réseau Salariat, Réseau Civam, la Confédération paysanne, le Collectif Démocratie Alimentaire, les Amis de la Confédération paysanne, l’Ardeur, Mutuale, l’Ufal, l’Atelier Paysan. Le Mouvement interrégional des AMAP et le Secours catholique suivent également les travaux. Réunies en 2019 à l’initiative d’ISF-Agrista1, qui a commencé à travailler sur ce projet en 2017, ces organisations ont créé le Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation2.
Ces travaux ont fait l’objet de la publication d’une tribune dans Reporterre
Extraits de l’article
Imaginez un budget de 150 euros dédiés à l’alimentation, alloué chaque mois à tout le monde. Imaginez ensuite que vous décidiez collectivement, en fonction de critères débattus, des types d’aliments qui pourront être achetés avec ce budget. Une sécurité sociale de l’alimentation pourrait fonctionner ainsi, et transformer le système alimentaire.
« 150 euros, c’est le montant minimal pour pouvoir parler de droit à l’alimentation »
On ne pourra pas acheter n’importe quel aliment avec ce budget mensuel. Seuls les produits « conventionnés » seront accessibles, un peu comme pour les médicaments plus ou moins remboursés. Ils seront désignés par des caisses locales de sécurité sociale de l’alimentation, gérées par des cotisants. « L’enjeu est de pouvoir collectivement définir ce que nous voulons manger, comment le produire, et comment en assurer l’accès à tous », explique le collectif à l’initiative du projet. Les produits dit « conventionnés » ne seront pas uniquement des produits frais.
Plusieurs candidats aux dernières élections municipales ont fait savoir qu’ils souhaitaient « expérimenter » une sécurité sociale de l’alimentation sur leur territoire, à l’image de la liste de gauche « Villeurbanne en commun » qui a emporté la mairie (150 000 habitants). Une audition du collectif en ce sens s’est aussi tenue mi-2020 au conseil économique, social et environnemental de Nouvelle-Aquitaine, pour une possible expérimentation locale.
L’idée continue d’essaimer. L’Inspection générale des affaires sociales la trouve même « particulièrement stimulante ». « Il serait parfaitement logique qu’un bien de première nécessité comme l’alimentation soit également garanti dans un cadre mutualisé », note-t-elle dans un rapport publié fin 2019